Le Logement de l'Assistante Maternelle

La visite du logement de la candidate au métier d’assistante maternelle est un moment clé de la demande d’agrément. La vérification des conditions matérielles légales disponibles dans l’habitat de la candidate déterminera si, oui ou non, les critères propices à un accueil adéquat des enfants sont réunis et décider, par la suite, de l’acceptation ou du refus du dossier.

Quelles sont les deux grandes étapes de la visite du logement ?

La première étape consiste à évaluer les compétences éducatives de la candidate et elle est effectuée par une professionnelle de la petite enfance.

Les conditions matérielles d’accueil seront vérifiées, dans un second temps.

Quels sont les aspects évalués du logement ?

Il s’agit, surtout, de statuer sur la compatibilité avec la capacité d’accueil demandée en évaluant :

L’état du logement
Sa taille
Son accessibilité
Les mesures de sécurité
Les conditions d’hygiène
L’aménagement

Quelles sont les principales mesures spécifiques au logement dont l’assistante maternelle doit prendre connaissance ?

La taille doit être suffisante par rapport à la capacité d’accueil demandée. Le nombre d’enfants, tel que mentionné dans l’agrément, est proportionnel à la taille de l’habitat.
Les installations de chauffage respectent les normes en vigueur.
Le minimum matériel requis est de disposer d’un lit correspondant à l’âge de l’enfant.

Quand le métier sera exercé au niveau d’une Maison d’Assistantes Maternelles (MAM) et non dans le logement personnel de la candidate, la visite concernera alors la MAM et devra alors justifier de la présence des conditions de sécurité de manière plus stricte, la MAM étant classée comme l’ERP (établissement recevant du public).

Quels sont les aménagements spécifiques que doit comporter le logement ?

Barrière protégeant la partie haute et basse de chaque escalier
Dispositif de protection de la cheminée
Cache-prises, bloque-portes, fenêtres et tiroirs

L’évaluatrice du logement peut aussi demander à la candidate l’achat à l’avance de la totalité ou d’une partie du matériel de puériculture avec éventuellement l’aménagement d’une salle de jeu et une chambre individuelle allouée à la sieste.

Existe-t-il des critères spécifiques à l’environnement du logement ?

Absence de chiens de la catégorie 1 ou 2, dont le danger est bien connu et qui est soumis à des lois
Informer les parents de l’existence de tout animal domestique dans le logement
La compréhension par la candidate des risques encourus par l’enfant
Les mesures éventuelles d’isolement des animaux
La présence d’un puits, étendue d’eau, route, rivière, rendant indispensable l’installation de mesures de sécurité
Présence de piscines enterrées / hors-sol, ce qui rend alors nécessaire l’installation d’un système de sécurité protégeant l’enfant accueilli contre le risque de noyade

Comment se déroule l’entretien avec la puéricultrice ?

Il s’agit la plupart du temps d’une petite discussion informelle ou bien de tout un échange sérieux. La candidate est évaluée selon un référentiel de critères permettant l’appréciation de son niveau de français, son état de santé, son sens de l’organisation, son sens de l’adaptation, sa tolérance et sa patience, sa disponibilité. Sont également évaluées ses compétences professionnelles et à quel point elle est capable de veiller au développement intellectuel et physique de l’enfant accueilli. Il s’agit là surtout des connaissances de base pour un métier de la petite enfance (dialogue, communication, alimentation, spécificités du sommeil de l’enfant, son alimentation, son rythme d’activité, ses jeux, son comportement), de l’aptitude à assurer la protection de la santé ainsi que la sécurité des enfants à sa charge et de la capacité à instaurer les conditions idéales au renforcement des valeurs éducatives et du sentiment de sécurité affective de l’enfant accueilli.